Ce vendredi 27 octobre, nous avions rendez-vous au départ du téléphérique de Grenoble, les fameuses « bulles ». 17 accueillis et 4 bénévoles, volontaires pour « prendre » la Bastille. Mais l’ascension était motorisée, rassurez-vous.
Pas de mouvement de panique durant la montée, et nous voilà sur la Terrasse des géologues pour découvrir le paysage qui s’offre à nous : la ville et ses monuments, du Moyen-Age à aujourd’hui, ses artères principales, la marque des transformations dues aux Jeux Olympiques d’hiver de 1968. Et, au-delà, les 3 massifs montagneux qui structurent le paysage : Vercors, Belledonne et Chartreuse.
Les explications révélèrent qu’entre le moment où furent décidées les fortifications de la Bastille et leur réalisation, celles-ci étaient devenues inutiles pour protéger Grenoble, la frontière ayant été éloignée à la suite de l’intégration de la Savoie à la France… Le bénéfice de ces constructions, aujourd’hui, c’est de permettre des parcours spectaculaires sur câbles aériens pour petits et grands.
Après ce repérage aérien de la capitale du Dauphiné, descente à pied vers le Musée dauphinois ; Pour certains, le chemin paraît un peu long (mais pas pour notre jeune compagnon de 4 ans!). Enfin, tous arrivent à bon port.
Le monastère Sainte-Marie d’en-bas, qui accueille aujourd’hui ce musée, témoigne de la vie monacale des Visitandines aux 17 et 18 èmes siècles.. La chapelle baroque impressionne par son décor, le cloître repose par son calme. Devenu bien national, à la Révolution, ce couvent a été successivement prison, établissement d’enseignement pour jeunes filles, a été occupé par l’armée, a permis d’héberger des immigrés italiens, nombreux à Grenoble…. Enfin, dans les années 1960, le projet de lieu culturel, puis de Musée dauphinois s’est imposé et inauguré, en 1968 (encore ! Quelle année pour Grenoble…) par André Malraux, ministre de la Culture. C’est maintenant un musée départemental.
Parmi les expositions proposées, nous avions retenu: Si on chantait! LA, LA, LA….
Le répertoire des chansons populaires, à travers les régions françaises, une soixantaine de chansons, permet de retrouver des airs connus, qui ont bercé notre enfance, lien fondamental entre l’enfant et ses parents. Chacun pouvant se mettre à l’écoute, selon ses préférences…..
Une belle après-midi sur les hauteurs pour découvrir la géographie et l’histoire de Grenoble.